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Mise à jour: avril 2008

CMC

 

TEMPS SIGNIFICATIF HIVERNAL

 

DESCRIPTION DES CARTES SUR LE “WEB”

 

1- ACCUMULATIONS DE NEIGE - BOURRASQUES DE NEIGE

 

2- PLUIE/BRUINE VERGLAÇANTE - PLUIE ABONDANTE

 

3- POUDRERIE / BLIZZARD

 

4- REFROIDISSEMENT ÉOLIENVENTS VIOLENTS

 

 

   HEURES D’ÉMISSION et PÉRIODES DE VALIDITÉ

 

Cartes émises à 0400Z- basées sur GEM régional 00Z

- Période 12-36h - Valide de 12Z/j   à 12Z/j+1

- Période 12-48h - Valide de 12Z/j   à 00Z/j+2

- Période 24-48h - Valide de 00Z/j+1 à 00Z/j+2

 

Cartes émises à 1600Z- basées sur GEM régional 12Z

- Période 12-36h - Valide de 00Z/j+1 à 00Z/j+2

- Période 12-48h - Valide de 00Z/j+1 à 12Z/j+2

- Période 24-48h - Valide de 12Z/j+1 à 12Z/j+2

 

1- ACCUMULATIONS DE NEIGE - BOURRASQUES DE NEIGE

  

REPRÉSENTATION

 

 a) Accumulations de neige

     On indique les zones où des accumulations de    5 cm ou plus sont prévues durant la période de validité de la carte.

 

     Les aires des différentes accumulations sont représentées comme suit:

 

     

      

b) Bourrasques de neige

     Les bourrasques de neige sont représentées par des aires de couleur magenta qui indiquent toute occurrence prévue d'une bourrasque durant la période de validité de la carte.

    

     Les aires sont représentées comme suit:  

        

 

   Détermination des zones

    

a) Accumulations de neige

     Les accumulations de neige sont générées à partir du QPF du modèle régional et du type de précipitations "neige" diagnostiqué par le schème "Bourgouin" à intervalles de 3 heures.  Ce diagnostic est celui qui est utilisé opérationnellement pour générer les types de précipitations que l'on retrouve sur les cartes 4-panneaux de "pression et tendances de pression".

 

     Ainsi l'accumulation de neige prévue pour une période donnée est obtenue comme suit:

- on examine le type de précipitations prévu par le modèle (type "Bourgouin") aux 2 extrémités de chaque intervalle de 3 heures compris dans la période considérée. Si on peut en déduire qu'il n'y a pas de changement de type durant un intervalle de 3 heures donné et donc qu'on peut s'attendre à seulement de la neige durant cette période, alors on considère que le QPF pour cet intervalle de 3 heures est un QPF de "neige".

  Pour ce faire, l'une des combinaisons suivantes de types aux extrémités de l'intervalle de 3 heures doit être prévue:

 

 

   T        T+3h

   Nil      Neige

   Neige    Neige

   Neige    Nil

 

         où ... Nil = aucunes précipitations

 

- on additionne ainsi, de 3 heures en 3 heures, les QPF pour les intervalles où les combinaisons de types ci-haut sont rencontrées durant la période d'intégration considérée (12-36h, 12-48h, 24-48h). On obtient ainsi le QPF de neige pour toute la période, que l'on exprime en centimètres en utilisant simplement le facteur habituel de 10 entre l'équivalent d'eau et la hauteur de neige.  

     Les ajustements suivants sont par contre considérés lors de cet exercice:

 

     Modification du type "neige" du modèle

     Il y a 2 exceptions où le type "Bourgouin" peut être modifié par le programme qui produit la carte de "Neige et bourrasques":

    

     1- Colombie-Britannique et Yukon

Dans ce secteur, le modèle n'a pas une résolution suffisante de la topographie, de sorte que les hauteurs de terrain sont estimées "trop hautes" dans les vallées. Ce biais fait en sorte que les températures de surface du modèle sont la plupart du temps

trop froides dans ces régions et que les types de précipitations ont un biais définitif du côté "solide". Il en résulte que le modèle régional prévoit bien souvent de la neige là où on peut s'attendre à de la pluie dans les vallées. L'expérience empirique nous a donc conduits à appliquer la règle suivante dans ces secteurs:

- là où la hauteur de terrain vue par le modèle est inférieure à environ 1600 mètres en Colombie-Britannique et dans le sud du Yukon, i.e. dans la section apparaissant en "blanc" sur l’image plus bas et incluant donc aussi l’est du pacifique et le coin nord-ouest des États-Unis:

  - si le modèle prévoit de la neige (type   "Bourgouin")

  - et que l'épaisseur de 1000-850 hPa est   prévue supérieure à 131 dam,

  alors le programme change le type "neige" en type "pluie" au point de grille et au temps de projection considérés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2- Bourrasques de neige

   La façon dont les bourrasques de neige sont diagnostiquées par le programme est explicitée à la section (b) plus bas. Il faut cependant dire ici que les bourrasques sont obtenues quand le modèle prévoit le type "neige" à un endroit donné et que les conditions décrites plus bas, et concernant particulièrement l'instabilité à bas niveaux, sont rencontrées. Alors le programme change artificiellement le type "neige" en type "bourrasque de neige" pour le point de grille et le temps de projection considérés.

 

Ainsi, le programme générant les cartes d'accumulations de neige prévues tient compte des modifications de types décrites plus haut et n'additionnera pas les QPF des intervalles de 3 heures où de telles modifications ont été faites.

 

Modification du facteur 10 d'équivalence

 

D'autre part, le facteur 10 d'équivalence entre le QPF du modèle et l'accumulation de neige est utilisé sauf dans le cas suivant:

-  si le modèle prévoit de la neige sur une période de 3 heures

-  et que l'épaisseur moyenne prévue dans la couche 850-700 hPa est supérieure à 154 dam pour cet intervalle de temps,

alors le programme applique un facteur pluie-neige calculé selon l'algorithme de B.Murphy (Ontario) et basé sur l'épaisseur moyenne de 1000 à 700 hPa pour cette période de 3 heures.

 

Dans ces cas, le résultat sera un facteur inférieur à 10, diminuant ainsi l'accumulation totale de neige.

 

 

 

 

 

 

L'algorithme est le suivant:

RATIO = QSF / QPF  (= 10 ... généralement)

 

où... QSF = Accumulation de neige prévue

           "Quantity of SNOW Forecast"

 

      QPF = Équivalent d'eau prévu

           "Quantity of Precipitation Forecast"

 

RATIO = 10 x [ (-0.1057 x DZ_moy) + 30.6 ]

(Murphy)

             où... DZ_moy = DZ(1000-700) en dam

                              (moyennée sur 3 heures)

                   DZ(1000-700) = épaisseur 1000-700 hPa

 

 

b) Bourrasques de neige

     On peut définir deux types de bourrasques de neige:

-  les bourrasques de neige initiées par l’air froid qui se déplace au-dessus des plans d’eau relativement chaude tels les Grands Lacs et le golfe du St-Laurent;

 

-  les bourrasques de neige initiées par un front froid intense se déplaçant dans une masse d’air instable.

 

     En fait on cherche, de façon générale, à prévoir le potentiel d'occurrence du phénomène météorologique suivant:

 

Fortes averses de neige réduisant la visibilité à presque zéro...

-  visibilité prévue descendre à moins de 1/2 mi;

-  accompagnées ou non de poudrerie;

-* se produisant de façon soudaine et de courte durée (surtout pour les bourrasques frontales);

-* peuvent durer beaucoup plus longtemps dans le cas des bourrasques associées aux plans d’eau.

 

La prévision est donc indépendante de la durée du phénomène...

 

   * QUE L’ON PRÉVOIT UNE SEULE OU PLUSIEURS FORTES AVERSES DE NEIGE, TELLES QUE DÉFINIES PLUS HAUT, À UN ENDROIT DONNÉ DURANT LA PÉRIODE DE PRÉVISION DE LA CARTE, UNE ZONE DE BOURRASQUES DE NEIGE DEVRAIT ÊTRE INDIQUÉE À CET ENDROIT.

 

N.B. IL N’Y AURA PAS DE PRÉVISIONS D’ACCUMULATIONS DE NEIGE ASSOCIÉES AUX BOURRASQUES DE NEIGE.

 

Dans tous les cas, les bourrasques se produisent lorsque la température de surface est près de zéro ou sous zéro celsius, alors qu'évidemment la température est sous zéro dans tout le profil au-dessus de la surface. Pour assurer cette éventualité, on pose donc les conditions préliminaires suivantes dans le programme pour obtenir des bourrasques:

- température de surface <= 2°C

- épaisseur 1000-850 hPa  < 129 dam

- type de précipitations prévu = NEIGE

 

La dernière condition ci-haut, à savoir que le type de précipitations prévu soit de la neige, assure aussi, de façon indirecte, que l'humidité du profil prévu soit suffisante pour produire des précipitations. Cependant, le modèle GEM régional à 15 km de résolution semble précipiter plus facilement que son prédécesseur (GEM-24km) dans les cas où c’est relativement sec en surface. La condition suivante a donc été ajoutée:

- dépression du point de rosée en surface <= 5°C

 

En plus de ces conditions préliminaires, les conditions de l'une des trois catégories suivantes doivent être rencontrées:

 

1- Bourrasques - plans d'eau

   Les bourrasques causées par la circulation d'air froid au-dessus des plans d'eau relativement chaude sont principalement reliées aux paramètres suivants:

   - instabilité de bas niveaux;

   - humidité de bas niveaux.

 

   Comme indiqué plus haut, aux fins du programme utilisé, l'humidité de bas niveaux est jugée suffisante si le modèle prévoit des précipitations (sous forme de neige) et que la dépression du point de rosée en surface (T-Td) et inférieure ou égale à 5°C.

 

   Pour ce qui est de l'instabilité de bas niveaux, on utilise les critères d'instabilité suivants:

   · [ DZ(850-700) - DZ(1000-850) ] <= 20 dam

 

        où...    DZ(850-700) = épaisseur 850-700 hPa

                DZ(1000-850) = épaisseur 1000-850 hPa

 

  Ce critère assure un certain niveau d'instabilité de la couche 1000-850 par rapport à la couche 850-700 hPa.

 

   · (Tsfc - T850) >= 10°C

 

        où...    Tsfc = température de surface

                T850 = température à 850 hPa

 

  Ce critère assure que le profil de température de la basse couche tende vers l'adiabatique sèche.

 

2- Bourrasques frontales

   En plus des critères d'instabilité et  d'humidité de bas niveaux, les bourrasques frontales requièrent le soulèvement causé par le passage d'un vigoureux front froid.

 

   Cette condition a été reliée à la convergence à bas niveaux, que l'on retrouve normalement associée à un creux isobarique. Aux fins du programme, on recherche une valeur minimale de tourbillon géostrophique à 1000 hPa pour satisfaire cette condition.

 

   En plus des conditions préliminaires énoncées plus haut, on devra donc rencontrer les conditions suivantes:

   · (Tsfc - T850) >= 5°C

   · [ DZ(850-700) - DZ(1000-850) ] <= 19 dam

   · QG-1000 >= 10 x 10E-5 /sec

 

   OU BIEN

 

   · (Tsfc - T850) >= 5°C

   · [ DZ(850-700) - DZ(1000-850) ] <= 21 dam

   · QG-1000 >= 25 x 10E-5 /sec

 

        où...    DZ(850-700) = épaisseur 850-700 hPa

                DZ(1000-850) = épaisseur 1000-850 hPa

                QG-1000 = tourbillon géostrophique à                         1000 hPa

 

3- Bourrasques dues aux vents forts

   Dans certains cas où l'instabilité de bas niveaux est grande alors que les vents sont très forts à 850 hPa, une averse de neige se produisant au même moment qu'un rabattement de vent peut causer une visibilité réduite. On recherche alors un profil tendant vers l'adiabatique sèche entre la surface et 850 hPa, en même temps que des vents forts au sommet de cette couche.

 

   Le programme utilise donc finalement les conditions suivantes, en dernier recours, pour justifier un potentiel de bourrasque de neige:

 

   · (Tsfc - T850) >= 10°C

 

        où...    Tsfc = température de surface

                T850 = température à 850 hPa

       

   · UV-850 >= 40 kts

 

        où...    UV-850 = module du vent à 850 hPa

 

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2- PLUIE/BRUINE VERGLAÇANTE - PLUIE ABONDANTE

  

   REPRÉSENTATION

 

 a) Quantités de pluie

     On indique les zones où des accumulations de 30 mm ou plus sont prévues durant la période de validité de la carte.

 

     En fait les aires de 30 et 50 mm sont représentées comme suit:

 

    

 

 b) Pluie verglaçante

     Les zones prévues de pluie verglaçante de 2 mm ou plus ou bien d'une durée de 3 heures ou plus sont représentées comme suit:

 

     

 

 c) Bruine verglaçante

     Les zones prévues de bruine verglaçante d'une durée de 6 heures ou plus sont représentées comme suit:

    

    

   Détermination des zones

 

 a) Quantité de pluie

     Les quantités de pluie sont générées à partir du QPF du modèle régional et du type de précipitations "pluie" diagnostiqué par le schème "Bourgouin" à intervalles de 3 heures.  Ce diagnostic est celui qui est utilisé opérationnellement pour générer les types de précipitations que l'on retrouve sur les cartes 4-panneaux de "pression et tendances de pression".

 

     Ainsi l'accumulation de pluie prévue pour une période donnée est obtenue comme suit:

- on examine le type de précipitations prévu par le modèle (type "Bourgouin") aux 2 extrémités de chaque intervalle de 3 heures compris dans la période considérée. Si on peut en déduire qu'il n'y a pas de changement de type durant un intervalle de 3 heures donné et donc qu'on peut s'attendre à seulement de la pluie durant cette période, alors on considère que le QPF pour cet intervalle de 3 heures est un QPF de "pluie".

  Pour ce faire, l'une des combinaisons suivantes de types aux extrémités de l'intervalle de 3 heures doit être prévue:

 

   T        T+3h

   Nil      Pluie

   Pluie    Pluie

   Pluie    Nil

 

         où ... Nil = aucunes précipitations

 

- on additionne ainsi, de 3 heures en 3 heures, les QPF pour les intervalles où les combinaisons de types ci-haut sont rencontrées durant la période d'intégration considérée (12-36h, 12-48h, 24-48h). On obtient ainsi le QPF de pluie pour toute la période.

 

     Bien entendu, si le type "neige" ou "pluie verglaçante" a été modifié en type "pluie" en Colombie-Britannique ou dans le sud du Yukon, à cause des considérations en (1-a1) plus haut ou en (2-b) plus bas, alors la pluie ainsi obtenue est additionnée par le programme dans le QPF de pluie.

 

 

 

 

 b) Pluie verglaçante

     Comme on l'a vu plus haut (2-b) dans la représentation des cartes, 2 critères sont considérés pour générer une zone de pluie verglaçante sur une des cartes prévues (12-36h, 12-48h, 24-48h):

     - une accumulation prévue de 2 mm ou plus;

     - une durée de 3 heures ou plus.

 

     Le diagnostic de pluie verglaçante est posé comme suit à intervalles de 3 heures pour une période de prévision donnée (12-36h, 12-48h, 24-48h): à un temps "T" donné, on diagnostique de la pluie verglaçante si l’une OU l’autre des conditions suivantes est rencontrée:

 

     - pluie verglaçante diagnostiquée directement  

       par le schème "Bourgouin" (variable

       diagnostique "ZR" dans "regdiag");

 

     - accumulation de pluie verglaçante de 0.5 mm ou

       plus prévue par la variable pronostique "FR"

       du modèle pour la période de 3 heures se

       terminant au temps "T". 

 

     À partir de ce diagnostic obtenu à chaque 3 heures de la période d’intégration, l’accumulation de pluie verglaçante est obtenue en additionnant la quantité prévue de pluie verglaçante donnée par le champ "FR" pour chaque période de 3 heures se terminant au temps "T" d’un diagnostic positif de pluie verglaçante.

 

Pour ce qui est du critère de durée, une durée minimale de 3 heures de pluie verglaçante est réputée prévue si le diagnostic plus haut est positif aux 2 extrémités d’un intervalle quelconque de 3 heures de la période de prévision considérée (12-36h, 12-48h, 24-48h), par exemple:

 

   T        T+3h

   FZRA     FZRA

 

 

Modification du diagnostic de pluie verglaçante

     On examine cependant s'il y a lieu d'ajuster quelque peu le diagnostic de pluie verglaçante obtenu plus haut. Il y a 2 exceptions où le type "pluie verglaçante" peut être modifié par le programme qui produit la carte de "Pluie/bruine verglaçante – Pluie abondante":

 

     1- Modification de FZRA à RA – BC + Yukon

Dans ce secteur, le modèle n'a pas une résolution suffisante de la topographie, de sorte que les hauteurs de terrain sont estimées "trop hautes" dans les vallées. Ce biais fait en sorte que les températures de surface du modèle sont la plupart du temps

trop froides dans ces régions et que les types de précipitations ont un biais définitif du côté "solide" ou "se congelant". Il en résulte que le modèle régional prévoit parfois de la pluie verglaçante là où on peut s'attendre à de la pluie dans les vallées.

Donc, de façon similaire à ce qui a été décrit plus haut pour la neige, on applique la règle suivante dans ces secteurs :

- là où la hauteur de terrain vue par le modèle est inférieure à environ 1600 mètres en Colombie-Britannique et dans le sud du Yukon, i.e. dans la section apparaissant en "blanc" sur l’image plus bas et incluant donc aussi l’est du pacifique et le coin nord-ouest des États-Unis:

  - si le modèle prévoit de la pluie       

    verglaçante (selon le diagnostic décrit   

    plus haut)

  - et que l'épaisseur de 1000-850 hPa est   prévue supérieure à 131 dam,

  alors le programme change le type "pluie verglaçante" en type "pluie" au point de grille et au temps de projection considérés.

 

 

 

2- Modification de FZRA à FZDZ – n'importe où

Dautre part,lorsque de la pluie verglaçante est diagnostiquée, on vérifie si le modèle prévoit en même temps un nez d'air chaud, i.e. avec température au-dessus de 0°C dans la couche 850-700 hPa, selon la technique des épaisseurs partielles.

 

     Sinon, on se trouve dans une situation où on associe de la pluie verglaçante avec une couche d'air au-dessus de 0°C qui se trouve seulement à bas niveaux, i.e. dans la couche 1000-850 hPa. Alors on transforme artificiellement le type ZR ainsi prévu en ZL, bruine verglaçante, au point de grille et au temps de projection considérés.

 

     La règle appliquée est spécifiquement la suivante:

 

     - si type initial prévu = FZRA

 

     - et que DZ(850-700) < 154 dam

 

     alors type résultant = FZDZ.

 

     On se retrouve donc avec des prévisions de "FZDZ" et de "FZRA" que le programme de production des cartes considérera séparément pour produire des champs potentiels de bruine verglaçante et de pluie verglaçante respectivement.

 

 c) Bruine verglaçante

     Pour une zone de bruine verglaçante, il n’y a pas de critère de quantité mais seulement de durée, ce dernier étant 2 fois plus grand que pour la pluie verglaçante, soit:

     - une durée de 6 heures ou plus.

 

Une période de 6 heures de ZL est obtenue si du ZL a été diagnostiqué pour au moins 2 périodes complètes de 3 heures durant une période de prévision considérée (12-36h, 12-48h, 24-48h), par exemple:

 

   T        T+3h     T+6h 

   ZL       ZL       ZL

 

   T        T+3h     T+6h     T+9h     T+12h 

   ZL       ZL       Nil      ZL       ZL

 

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3- POUDRERIE / BLIZZARD

  

   REPRÉSENTATION

 

 a) Blizzard

     On indique les zones où des conditions de blizzard ou de blizzard marginal sont prévues durant la période de validité de la carte.

 

     Les aires sont représentées comme suit:

 

     

 

b) Neige et poudrerie (S/BS)

     On indique les zones où des conditions de poudrerie associées à une chute de neige sont prévues. On les indique comme des zones de S/BS (neige et poudrerie) ou de S/BS marginal.

 

 

 

     Les aires sont représentées comme suit:

 

     

 

Dans les deux cas ci-haut, le but est en fait de diagnostiquer les situations de visibilité réduite par la poudrerie à 1 km (0.5 mille) ou moins pour 6 heures ou plus durant une période de prévision. Dans le cas de blizzard, il n’y a pas nécessairement de chute de neige en même temps. On a dessiné un masque sur la grille utilisée par le programme pour délimiter les régions le plus fréquemment affectées par des blizzards. Les conditions de blizzard sont en fait diagnostiquées seulement dans ces secteurs (voir plus bas la carte montrant le masque utilisé).

 

Il faut remarquer que dans les secteurs où des conditions potentielles de blizzard sont recherchées, si des conditions de S/BS sont diagnostiquées, elles apparaîtront comme des conditions prévues de blizzard dans ces secteurs. C’est pour éviter le recoupement potentiel de zones prévues de blizzard et de S/BS, qui représentent de toutes façons un événement similaire, soit une visibilité de 1 km ou moins dans la poudrerie. Ainsi, dans ces secteurs, les conditions de blizzard ou de S/BS seront représentées par des aires de couleur brune.

 

Ailleurs, soit en dehors des régions où un masque est défini, les conditions prévues de S/BS seront représentées, tel qu’indiqué dans la légende sur la carte, par des aires de couleur orange. Il ne peut y avoir de confusion puisqu’on ne diagnostique pas de blizzard en tant que tel en dehors des régions du masque.

 

   Détermination des zones

 

Durée

Dans les 2 cas, "blizzard" ou bien "neige et poudrerie (S/BS)", on veut représenter des phénomènes qui durent au moins 6 heures. Pour ce faire, on procède comme suit:

- on vérifie les critères décrits plus bas pour établir des diagnostics de "blizzard" et de "S/BS" à intervalles de 3 heures pour les temps de projection allant de T+6h à T+48h du modèle régional (Gemreg-15km);

- on diagnostique une période de 6 heures ou plus de "blizzard" ou de "S/BS" si les critères utilisés sont vérifiés positivement à chaque bout de n’importe quelle période de 6 heures incluse dans la période de prévision.

 

 

 

 

Par exemple, pour la période de prévision 12-36h (T+12h à T+36h), une durée minimale de 6 heures est diagnostiquée si n’importe laquelle des combinaisons suivantes se vérifie:

- critères rencontrés à T+12h et T+18h

- critères rencontrés à T+15h et T+21h

- critères rencontrés à T+18h et T+24h

- critères rencontrés à T+21h et T+27h

- critères rencontrés à T+24h et T+30h

- critères rencontrés à T+27h et T+33h

- critères rencontrés à T+30h et T+36h

 

On procède ainsi en raison de la nature souvent intermittente du phénomène et en même temps pour "donner une chance" au modèle. On évite ainsi d’exiger que les critères soient rencontrés à 3 pas de temps consécutifs. Il serait beaucoup plus restrictif, par exemple pour la période de T+18h à T+24h, d’exiger que les critères soient rencontrés à T+18h, T+21h et T+24h au lieu d’exiger seulement qu’ils le soient à T+18h et T+24h comme on le fait effectivement.

 

a) Blizzard

     Pour diagnostiquer des conditions potentielles de blizzard, on veut en fait un minimum de neige au sol, des températures négatives (à la limite 0°C) et un minimum de vent. Dans le cas de blizzard, il n’est pas nécessaire qu’il neige en même temps mais, s’il tombe quelque chose, il ne faut pas que ce soit liquide.

 

     Donc, les conditions préliminaires posées sont les suivantes :

     - Neige au sol >= 5 cm

- Tsfc <= 0°C

- Précipitations : NIL ou Neige ou Grésil

 

Pour ce qui est des conditions de vent, les seuils minimum des paramètres utilisés varient en fonction des effets locaux et de la topographie. Des seuils différents sont donc appliqués dans les différents secteurs où l'on diagnostique les conditions de blizzard et qui sont définis par le masqe.

 

La carte ci-bas montre ces secteurs, qui sont ceux où l’on observe le plus fréquemment des blizzards. On ne prévoira des conditions de blizzard que dans ces secteurs.

 

 

 

 

On a regroupé ces secteurs en 5 régions où on applique des critères différents :  

 

10- Dempster: nord du Yukon

           autoroute menant à WRR (Rock River)

 

20- WRN Nunavut: îles arctiques

+ côte nord-ouest de la baie d’Hudson   + sud-ouest du Nunavut

 

30+40- Churchill (MB)

       + côte nord-est de la baie d'Hudson

       + détroit d'Hudson

       + côte ouest de la baie d'Ungava

       + sud-ouest de la côte de Baffin

 

 

50+60+70- côte est de Baffin

        + côte nord-est du Labrador

 

80-  sud-est de la Saskatchewan

   + sud du Manitoba

 

 

Les critères pour le vent sont basés sur les champs suivants :

- Vgisal... module de la somme vectorielle des vents 

            géostrophiques et isallobariques

- MaxWin... vent maximum à bas niveaux

- UV (0.995)... vent du modèle au niveau eta=0.995

- Ugeos... composante du vent géostrophique selon l’axe des "x" de la grille utilisée, orientation presque "est-ouest" dans le  secteur où on utilise ce paramètre.

 

Les valeurs seuils indiquées plus bas sont en fait "empiriques" et ont donc été déterminées principalement par l’expérience et la vérification, de même que par l’ajustement des paramètres lors d’événements particuliers.

 

Blizzard marginal

-      Région 10:       Vgisal >= 90 kts

                   Ugeos  <= 0  kt (vent d’est)

 

-      Région 20:       Vgisal    >= 30 kts

                         UV(0.995) >= 15 kts

 

-      Région 30+40:    Vgisal >= 50 kts

                        

 

-      Région 50+60+70: Vgisal >= 40 kts

                         MaxWin >= 40 kts

 

-      Région 80:       Vgisal >= 60 kts

 

 

 

Blizzard

-      Région 10:       Vgisal >= 110 kts

                         Ugeos  <= 0  kt (vent d’est)

 

-      Région 20:       Vgisal    >= 40 kts

                         UV(0.995) >= 15 kts

 

-      Région 30+40:    Vgisal >= 60 kts

                        

 

-      Région 50+60+70: Vgisal >= 50 kts

                         MaxWin >= 50 kts

 

-      Région 80:       Vgisal >= 80 kts

 

 

Il est à noter la condition particulière sur la direction du vent apparaissant dans la région 10 (Dempster). Cette condition est requise pour s’assurer que le vent souffle de l’est et éviter ainsi de mauvais diagnostics de blizzard que l’on pourrait obtenir dans les cas de forts gradients de pression au nord d’un axe de crête qui se retrouverait orienté "est-ouest" dans le centre du Yukon. Les conditions de blizzard se retrouvent plutôt dans ce secteur avec la condition opposée, i.e. un axe de creux orienté "est-ouest" permettant des vents d’est au nord du creux.

 

b) Neige et poudrerie (S/BS)

     Les cas de visibilité réduite lors de tempêtes de neige sont en fait un sous-ensemble des cas de blizzard décrits plus haut. Au point de vue du diagnostic, il y a cependant une différence importante au niveau du critère de vent minimum requis. En effet, la visibilité est alors réduite non seulement par la poudrerie mais aussi par la chute de neige. Ainsi il est plus facile d’obtenir des visibilités basses dans ces cas que dans les cas de blizzard pur où c’est seulement la neige au sol qui est soulevé. Il en résulte donc que les critères de vents requis sont quelque peu relaxés ici.

 

     D’autre part, on peut bien sûr retrouver des conditions de S/BS réduisant la visibilité à 1 km ou moins n’importe où et non seulement dans les régions de "blizzard" décrites plus haut. En fait les seuls endroits où on ne pose pas de diagnostic sont les terrains montagneux, plus précisément là où la hauteur du terrain telle que vue par le modèle est de 700 mètres ou plus (voir carte plus bas). Les conditions de vent sont très variables en terrain montagneux où on a d’ailleurs peu d’observations.

    

 

 

     Pour diagnostiquer ces événements de S/BS, on pose donc les conditions suivantes:

-      Tsfc <= 0°C

-      Type de précipitations = Neige

-      Vgisal >= x   où x = f(secteur)

 

On veut en fait que le modèle prévoit de la neige à l’endroit et au moment du diagnostic puisqu’on recherche des cas de "neige et poudrerie". D’autre part on exige que la température prévue soit inférieure ou égale à 0°C de façon à assurer davantage le type "solide" des précipitations et à permettre que la neige puisse être soulevée plus aisément.

 

Le critère sur le vent est basé sur un seul champ prévu pour le diagnostic de S/BS, soit "Vgisal" qui représente le module de la somme vectorielle des vents géostrophiques et isallobariques. Ce critère varie comme suit en fonction des secteurs de prévision.

 

     S/BS marginal

-      Région 10:       Vgisal >= 70 kts

-      Région 20:       Vgisal >= 30 kts

-      Région 30+40:    Vgisal >= 40 kts

-      Région 50+60+70: Vgisal >= 40 kts

-      Région 80:       Vgisal >= 50 kts

-      Ailleurs (terrain du modèle < 700 m):

              Vgisal >= 70 kts

 

 

     S/BS

-      Région 10:       Vgisal >= 90 kts

-      Région 20:       Vgisal >= 40 kts

-      Région 30+40:    Vgisal >= 50 kts

-      Région 50+60+70: Vgisal >= 50 kts

-      Région 80:       Vgisal >= 70 kts

-      Ailleurs (terrain du modèle < 700 m):

              Vgisal >= 90 kts

    

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4- REFROIDISSEMENT ÉOLIEN VENTS VIOLENTS

  

   REPRÉSENTATION

 

 a) Refroidissement Éolien

     On indique les zones où des valeurs de  refroidissement éolien inférieures ou égales à  -35°C sont prévues pour une durée d’au moins 3 heures durant la période de validité de la carte.

 

     Les aires des différentes valeurs de WCT (Wind Chill Temperature) sont représentées comme suit:

 

     

 

 b) Vents violents

     On indique les zones où des vents de 90 km/h ou plus, réguliers ou en rafales, sont prévus durant la période de validité de la carte.

 

     Les aires sont représentées comme suit:

 

     

 

   Détermination des zones

 

a)     Refroidissement Éolien

     Le refroidissement éolien est calculé selon la formulation d’Osczevski-Bluestein, qui est utilisée pour produire les cartes de refroidissement éolien que l’on retrouve dans les cartes "difax" opérationnelles du temps significatif hivernal du CMC.

 

 

     Les valeurs de WCT (Wind Chill Temperature) apparaissant sur ces cartes sont calculées seulement lorsque la température de surface (Tsfc) prévue est inférieure ou égale à 0°C et que le vent de surface (Vsfc) prévu est supérieur ou égal à 5 km/h. Ailleurs, les valeurs de WCT qui apparaissent sont en fait égales à la température de surface prévue.

 

     Donc les valeurs de WCT sont obtenues comme suit:

 

     SI Tsfc <= 0°C ET Vsfc >= 5 km/h

       Alors WCT calculé selon l’équation

       d’Osczevski-Bluestein

     SINON

       WCT = T°

 

     Sur les cartes "IWEB" décrites ici, les zones de WCT sont indiquées pour des valeurs inférieures ou égales à -35°C et qui sont prévues durer au moins 3 heures consécutives durant la période de validité de la carte. Une durée de 3 heures consécutives est diagnostiquée pour une valeur de WCT prévue lorsque cette valeur est prévue aux deux bouts de n'importe quelle période de 3 heures incluse dans la période de prévision.

 

     Par exemple, pour une période de prévision de 12-36h (T+12h à T+36h), une durée minimale de 3 heures est obtenue dans n'importe laquelle des situations suivantes:

     - critère WCT rencontré à T+12h et T+15h

     - critère WCT rencontré à T+15h et T+18h

     - critère WCT rencontré à T+18h et T+21h

     - critère WCT rencontré à T+21h et T+24h

     - critère WCT rencontré à T+24h et T+27h

     - critère WCT rencontré à T+27h et T+30h

     - critère WCT rencontré à T+30h et T+33h

     - critère WCT rencontré à T+33h et T+36h

 

 

 

 

 b) Vents violents

     Pour diagnostiquer les vents violents, on utilise les champs suivants:

 

- UV (0.995)... vent du modèle au niveau eta=0.995

 

- Vgisal... module de la somme vectorielle des vents 

            géostrophiques et isallobariques

 

- Visal... module du vent isallobarique

 

- MaxWin... vent maximum à bas niveaux

 

- Tsfc–T850... différence entre la température 

         de surface et la température à 850 mb

 

-      Difdz... DZ(850-700)-DZ(1000-850)

           Différence d’épaisseurs partielles:

           Épaisseur(850-700) – Épaisseur(1000-850)

 

-      WW_850... Mouvement vertical à 850 mb

 

-      UV_850... vent du modèle à 850 mb

 

Comme la force des vents est fonction des effets locaux et de la topographie, il faut donc appliquer un masque sur la grille de calcul de façon à pouvoir appliquer des critères différents selon les secteurs identifiés.

 

La carte ci-bas montre ces secteurs. Les critères sont ensuite décrits en fonction des différents secteurs et il est à noter que certains critères sont "universels", i.e. qu’ils s’appliquent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des secteurs définis.

 

 

Secteurs #1: côte ouest + côte est + arctique

 

Secteurs #2: baie d’Hudson (au sud de 60°N)

             WHO + YDP (secteur Hopedale + Nain)

 

Secteurs #3: vallée Fraser (YHE-WLY-YWL)

                           (Hope-Lytton-Williams lake)

             YYF (Penticton)

 

Secteurs #4: Grands lacs

     Secteur défini dans le masque mais non utilisé pour l’instant. Il n’y a donc pas de règles spécifiques pour ce secteur et les critères qui s’y appliquent sont ceux qui sont "universels" et s’appliquent donc partout, indépendamment du masque.

 

 

 

 

Comme pour les critères de blizzard et S/BS, les valeurs seuils indiquées plus bas pour diagnostiquer des potentiels de vents violents sont "empiriques" et ont donc été déterminées principalement par l’expérience et la vérification, de même que par l’ajustement des paramètres lors d’événements particuliers.

 

Les critères sont décrits plus bas selon leur ordre de priorité allant du plus prioritaire (critère #1) au moins prioritaire (critère #7).

 

Le programme qui vérifie les critères de vents violents fonctionne comme suit: pour un point de grille donné et pour un temps de projection donné, les critères sont vérifiés dans l’ordre de leur description plus bas, de 1 à 7. Aussitôt qu’un critère est rencontré et qu’on diagnostique donc un vent violent à ce point de grille, on cesse la recherche.

 

Une telle vérification des critères est donc faite à chaque point de grille à intervalles de 3 heures des temps de projection du modèle, soit de T+3h à T+48h.

 

Pour qu’un vent violent soit prévu à un point de grille donné pour une période de prévision donnée (12-36h, 12-48h, 24-48h), il suffit qu’un vent violent ait été diagnostiqué à ce point de grille à l’un quelconque des temps de projection faisant partie de cette période de prévision.

 

S’il y a eu plus d’un diagnostic de vent violent à ce point de grille pour la période considérée, le critère le plus prioritaire rencontré est celui retenu comme ayant servi à diagnostiquer le vent violent pour la période.

 

Certains critères s’appliquent seulement là où la hauteur du terrain telle que vue par le modèle (Gemreg-15km) est de inférieure à 700 mètres. La carte ci-bas montre en rouge les régions où le terrain du modèle est de 700 mètres ou plus.

 

 

 

Critères (décrits de la plus haute à la plus

          basse priorité)

 

1-     Vent du modèle – s’applique partout

UV (0.995) >= 40 kts

 

2-     Dépression intense - s’applique partout

                             où terrain < 700 m

        Vgisal >= 125 kts

        MaxWin >= 50 kts

 

3-     Vent isallobarique - s’applique partout

                             où terrain < 700 m

        Vgisal >= 125 kts

        Visal  >=  50 kts

4-     Instabilité - s’applique partout

UV (0.995) >= 30 kts

ET

  Tsfc–T850 >= 10°C ET UV_850 >= 50 kts

 

  OU

  Maxwin >= 40 kts ET Difdz <= 19dam ET               

  Tsfc–T850 >= 9°C

 

  OU

  Vgisal >= 50 kts  ET Maxwin >= 50 kts ET

  Difdz <= 20 dam   ET terrain < 700 m

 

5-     Côte ouest – Côte est – Arctique

(secteurs 1 de la carte ci-haut)

        Vgisal >= 50 kts ET MaxWin >= 50 kts

 

6-     Sud de la baie d’Hudson + WHO/YDP

(secteurs 2 de la carte ci-haut)

        Vgisal >= 75 kts ET MaxWin >= 50 kts

 

        Vallée Fraser + CYYF

        (secteurs 3 de la carte ci-haut)

        Vgisal >= 75 kts ET MaxWin >= 60 kts

 

7-     Vent catabatique ou subsidence + instabilité

(s’applique partout)

UV (0.995) >= 15 kts

ET

  Vgisal >= 75 kts ET MaxWin >= 50 kts ET  

                              WW_850 <= -0.8 pa/s

  OU

  Vgisal >= 100 kts ET MaxWin >= 40 kts ET 

                              WW_850 <= -0.8 pa/s

  OU

  Vgisal >= 50 kts ET MaxWin >= 60 kts ET 

  WW_850 <= -0.6 pa/s ET Difdz <= 21 dam

 

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